Partant de ce postulat, je conseille souvent de ne pas choisir une marque, mais de choisir une personne. Qu’est ce que cela veut dire ? Qu’il faut avant tout vous assurer de trouver un partenaire qui prend le temps de vous comprendre, d’échanger, de vous conseiller. C’est actuellement le problème de notre profession : notre métier est avant tout humain et trop veulent en faire une industrie.
Notre métier est rémunéré à la commission et il faut traiter un volume de dossier conséquent pour en tirer une rémunération intéressante. Cela joue sur la qualité de l’accompagnement.
Les dossiers n’arrivant pas toujours assez nombreux, il faut se constituer un réseau d’apporteurs d’affaires, tels que les agents immobiliers ou les notaires, permettant de recevoir régulièrement de nouveaux contacts ciblés. Un bon courtier doit donc se montrer convaincant en prospection, négociation, en technique de financement,
rigoureux dans le montage / suivi de ses dossiers et au fait de l’actualité économique. Bref, seuls les plus efficaces, volontaires et professionnels subsistent.
Tout cela nous fait mieux comprendre pourquoi ce n’est pas forcément la plus grosse enseigne qui remporte le dossier lorsque les emprunteurs les mettent en concurrence.
Le taux négocié par un « petit » courtier est quelques fois même plus avantageux. Le contact humain et le niveau de l’interlocuteur font souvent pencher la balance lorsqu’il faut choisir.