Courtier indépendant ou enseigne nationale ?

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Courtier indépendant ou enseigne nationale

Une question légitime

Pour votre projet, vous vous interrogez certainement sur le meilleur interlocuteur : un courtier indépendant bien implanté localement ou une grande enseigne nationale ?

D'un côté des grandes enseignes nationales

Ces grandes enseignes se sont démultipliées ces dernières années. Un marché immobilier vigoureux combiné à des taux d’intérêt très bas ont permis à de nombreuses enseignes de se développer très rapidement : plusieurs réseaux ont recruté des dizaines de franchisés et comptent maintenant des centaines d’implantations sur le territoire.

Ces enseignes ont un mode de fonctionnement assez proche des banques traditionnelles : de nombreuses agences, des RDV en agence,… Cela engendre des frais fixes importants. Pour cela, ces agences doivent traiter un nombre de dossier très important.

De l'autre, les courtiers indépendants

Les courtiers indépendants ont une stratégie complètement différente.  Chez eux, pas de frais fixe important. Ils ont complètement préempté le volet qualitatif du métier : RDV à domicile, accompagnement lors de la signature, …

Et parallèlement, les nouvelles dispositions réglementaires apparues ces dernières années ont largement contribué à professionnaliser la profession. De ce fait, il n’y a aucun risque pour les acheteurs à choisir un courtier indépendant.

"Chez les indépendants, le niveau de satisfaction des clients est très élevé"

Et les banques dans tout cela ?

Vous pourriez penser que les grandes enseignes nationales disposent de meilleurs taux que les courtiers indépendants ? Mais en réalité, ce n’est pas la cas. En effet, les banques cherchent à diversifier leurs apporteurs pour ne pas devenir dépendantes de tel ou tel réseau. Elles diffusent donc des grilles de taux strictement identiques entre leurs différents apporteurs, car elles ont besoin des courtiers.

Le courtier apporte un nouveau client au banquier qui consent donc une remise sur le taux au courtier. C’est un pari fait sur l’avenir par le banquier : il anticipe sur votre valeur future et ce que vous allez pouvoir souscrire chez lui en terme en moyens de paiement, de placements, …  autrement dit votre future rentabilité.

Les banques ne privilégient donc pas tel ou tel réseau de courtiers en fonction de l’enseigne… mais en fonction de la qualité des dossiers qui leurs sont transmis.

 

Qui faut il
donc choisir ?

Partant de ce postulat, je conseille souvent de ne pas choisir une marque, mais de choisir une personne. Qu’est ce que cela veut dire ? Qu’il faut avant tout vous assurer de trouver un partenaire qui prend le temps de vous comprendre, d’échanger, de vous conseiller. C’est actuellement le problème de notre profession : notre métier est avant tout humain et trop veulent en faire une industrie.

Notre métier est rémunéré à la commission et il faut traiter un volume de dossier conséquent pour en tirer une rémunération intéressante. Cela joue sur la qualité de l’accompagnement.

Les dossiers n’arrivant pas toujours assez nombreux, il faut se constituer un réseau d’apporteurs d’affaires, tels que les agents immobiliers ou les notaires, permettant de recevoir régulièrement de nouveaux contacts ciblés. Un bon courtier doit donc se montrer convaincant en prospection, négociation, en technique de financement,
rigoureux dans le montage / suivi de ses dossiers et au fait de l’actualité économique. Bref, seuls les plus efficaces, volontaires et professionnels subsistent.

Tout cela nous fait mieux comprendre pourquoi ce n’est pas forcément la plus grosse enseigne qui remporte le dossier lorsque les emprunteurs les mettent en concurrence.

Le taux négocié par un « petit » courtier est quelques fois même plus avantageux.  Le contact humain et le niveau de l’interlocuteur font souvent pencher la balance lorsqu’il faut choisir.

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